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YANNICK RIEU

EPK – Yannick Rieu « Symbiosis »

Embrahms-moi

Contrepoint pour Johannes

Yannick Rieu

Reconnu comme l’un des saxophonistes les plus talentueux de la scène mondiale, 18e récipiendaire du Prix Oscar Peterson qui souligne la qualité de son art et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadien, Yannick Rieu fait partie de ces musiciens en constante évolution.

La presse du monde entier ne tarie pas d’éloges à son sujet. En 1988, la revue Downbeat (New York) le plaçait aux côtés de saxophonistes tels Brandford Marsalis et Joe Lovano lors d’un « critics poll ». D’autres comparent son jeu à celui de Stan Getz ou encore de Lee Konitz (L’Express, Toronto).

Le Journal de Montréal (Canada) le qualifie de « l’un des 20 meilleurs soufflants au monde » ou encore »le plus grand poète des jazzmen canadiens « (Jazzman,France).

« He sounds like a mixture of Tony Malaby or Chris Potter’s muscularity with a hint of mid-60s Sonny Rollins lyricism. »(The Jazz Clinic, USA)

Où se situe exactement Yannick Rieu? Une question à laquelle il est bien difficile de répondre! « Il sait évoquer autant le bruit et la fureur de vivre que la douceur et la volupté de notre existence. » (Stanley Péan, Montréal)

« Contextually neither expressionist nor impressionist, avant-gardist nor neo-conservative, Yannick Rieu instead inhabits a middle ground, where inspiration is motivated by individual concern, a private vision. The choice he has made marks him as a musician of thoughtfull gesture and singular craft. » (Art Lange, New York)

« Bruno Monsaingeon a dit un jour que le génie de Gould était de donner à chaque auditeur le sentiment miraculeux de savoir lire la musique de Bach. Rieu possède le même don: à l’écouter penser tout haut sa musique intérieure, on a la sensation grisante de parler, nous aussi, le riche langage du jazz. » (L’Express, Toronto)

Autant dire, Yannick Rieu ne laisse pas indifférent. Il aborde la musique sous des angles multiples par le biais de ses projets acoustiques et électroniques, l’improvisation demeurant la pierre angulaire de sa démarche. Musicien intense et intuitif, le saxophoniste et compositeur obéit à sa propre philosophie de vie, sans aucun compromis: c’est un créateur en constante recherche musicale qui veut donner un sens à sa musique.

Yannick Rieu – Symbiosis

Une création novatrice inspirée de l’univers musical de Brahms

Dans ce projet, Yannick Rieu s’inspire de l’esprit de Brahms, tout en transcendant les limites de son langage harmonique et formel. Le spectre de Johannes Brahms, figure majeure du romantisme musical, alimente les thèmes de Rieu, donnant aussi naissance à des échanges spontanés, caractéristiques essentielles du jazz. « Symbiosis » incarne ainsi le désir de fusionner des styles en apparence disparates, mettant en lumière le lien entre lyrisme et narration musicale. Cette approche offre une vision poétique de Yannick Rieu, explorant la fusion musicale et réinterprétant l’héritage de Brahms à l’aune de la contemporanéité.

Reconnu comme l’un des saxophonistes les plus talentueux de la scène mondiale, 18e récipiendaire du Prix Oscar Peterson qui souligne la qualité de son art et sa contribution exceptionnelle au développement du jazz canadienYannick Rieu fait partie de ces musiciens en constante évolution. La presse du monde entier ne tarie pas d’éloges à son sujet. En 1988, la revue Downbeat (New York) le plaçait aux côtés de saxophonistes tels Brandford Marsalis et Joe Lovano lors d’un « critics poll ». D’autres comparent son jeu à celui de Stan Getz ou encore de Chris Potter (L’Express, Canada). Le Journal de Montréal (Canada) le qualifie de « l’un des 20 meilleurs soufflants au monde » ou encore « le plus grand poète des jazzmen canadiens . »( JazzmanFrance).

Symbiose : Notes de pochette de Stanley Péan

On définit la symbiose comme une association durable et réciproquement bénéfique entre organismes vivants. Le terme semble tout a fait approprié pour désigner le rapport qui lie le saxophoniste et compositeur Yannick Rieu à ses interlocuteurs, voire à la musique elle-même qu’il faut considérer comme un être à part entière. De la, la pertinence du titre de ce nouvel album d’oeuvres originales, enregistré à la tête d’un quatuor de musiciens triés sur le volet le pianiste Jonathan Cayer, le contrebassiste Rémi-Jean Leblanc et le batteur Louis-Vincent Hamel. Tous les quatre, des têtes de file sur leur instrument respectif ; tous les quatre, un chouia plus jeunes que Rieu qui fait forcement figure de mentor.

« On devrait mériter des crédits universitaires après avoir joue avec lui, » de me confier un jour en entrevue le guitariste Fran9ois Jalbert et le pianiste Jérôme Beaulieu, qui ont tourné pendant un temps aux côtés de Rieu. Au risque de heurter la modestie du bonhomme, il faut reconnaître une certaine véracité a cette boutade beaucoup moins farfelue qu’on pourrait le supposer. Trois fois récipiendaire du Félix du disque de jazz de l’année et lauréat en 2006 du Prix Oscar-Peterson deceme par le Festival international de jazz de Montréal a un artiste canadien pour sa contribution exceptionnelle au jazz, le saxophoniste vétéran trace depuis son émergence sur la scène musicale une trajectoire des plus personnelles, entraînant dans son sillage des générations d’artistes d’ici et d’ailleurs.

Aimez-vous Brahms .. , nous demandait avec juste deux points de suspension plutôt qu’un point d’interrogation Françoise Sagan via le titre de son roman publié en 1959 et porté à l’écran deux ans plus tard. Apres ecoute des compositions réunies sur Symbiosis, qui s’enchaînent et se prolongent à la manière des mouvements d’une suite, on imagine bien Yannick Rieu répondant par l’affirmative a la romancière française. Car le spectre de Johannes Brahms, compositeur allemand tenu pour l’un des plus importants de la période romantique, hante bel et bien les thèmes proposés par le saxophoniste à ses partenaires comme cadres pour ces conversations impromptues sans lesquelles il n’y a point de jazz. Les sept plages de cet opus, ou plus que jamais Rieu dévoile la profondeur de son lyrisme, esquissent dans une esthétique résolument jazz le portrait tout en nuances de celui qu’on considérait comme le successeur de Beethoven. Pas étonnant d’ailleurs que le morceau qui clôt l’ensemble s’intitule « De Hambourg à Vienne ».

Pour citer l’essayiste et critique de jazz chicagoan Art Lange, « ni expressionniste ni impressionniste, ni avant-gardiste ni neo-conservateur, Yannick Rieu habite plutôt un terrain d’entente, ou !’inspiration est motivée par une préoccupation individuelle, une vision privée.» Ainsi que le laisse entendre la musique gravée sur ce disque, ce « musicien au geste réfléchi et au métier singulier » (toujours selon Lange) a l’immense mérite de systématiquement se camper la ou on ne l’espère pas vraiment.

En somme, avec Yannick Rieu, il faut toujours s’attendre à l’inattendu.

C’est le propre de tout artiste de jazz digne du nom, me direz-vous. C’est surtout la marque d’un véritable créateur.

Stanley Péan
Écrivain et passionné de musique
www.stanleypean.com

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